Le PAC Mahajanga prononce une décision pionnière de condamnation pour corruption sexuelle en milieu universitaire. Les faits traités relatent des avances récurrentes et suggestives faites par un enseignant auprès d'une étudiante, faisant miroiter, en contrepartie, des bonnes notes aux examens.
L'étudiante porte plainte. La corruption passive étant constituée dès qu'il y a sollicitation, indépendamment de la suite, le parquet du PAC a poursuivi et a requis, lors de l'audience, une condamnation.
Le Président de l'audience correctionnelle condamne l'enseignant pour corruption sexuelle et décerne un mandat d'arrêt, désormais exécuté. À travers cette condamnation pionnière rendue par le PAC Mahajanga, Juridiction du Premier Degré, le juge anti-corruption malgache se positionne en affirmant que la relation sexuelle est constitutive des "présents ou avantages quelconques" au sens des articles 177 et 177.1 du Code pénal.
Le Procureur de la République près le PAC Mahajanga
06 novembre 2025
CORRUPTION SEXUELLE
Condamnation par le PAC Mahajanga